Mmmm !!! Le Dôme

Où ? 108, boulevard du Montparnasse / 75014 Paris Vavin 01 43 35 25 81 Comment ? Poissons Plus de 50 places vivante Plus de 30€

Qu'en pensez-vous ?

S'il ne fallait garder qu'un restaurant de poissons, je choisirais Le Dôme. Pourquoi ? Pas nécessairement pour son décor de Slavik (je lui préfère la terrasse), mais pour ses belles tables bien dressées, son accueil et son service aux petits soins mais pas intrusif, élégant et professionnel, comme il se doit.
Faut-il parler des fruits de mer ? Nous sommes ici dans le domaine de l'excellence, tant du point de vue fraîcheur et qualité que quantité.
Voyons plutôt la carte et ses créations les plus classiques comme les plus originales: la friture de céteaux, rarissime, la salade de langoustines aux petits légumes, ou l'extraordinaire escalope de foie de lotte servie chaude sur un lit d'oseille fraîche, autant dire le foie gras de la mer.
Vous ferez suivre par une classique sole meunière de petit bateau, par un turbot ou par un filet de barbue aux légumes provençaux, et n'oubliez pas que le restaurant disposant de sa propre poissonnerie, le chef vous préparera ce que vous voulez de la manière que vous souhaitez.
Rassurez-vous, après ces louanges, j'ai trouvé le bémol ! Le fromage: pas de plateau mais une assiette où vous sont présentés en tout et pour tout trois fromages d'Auvergne: un excellent Roquefort, un Saint-Nectaire moyen et une lamelle de Cantal beaucoup trop jeune pour mon goût. Même si le pain est bon, j'eusse aimé plus de choix.
Terminez s'il-vous-plait par le mille-feuille, vous n'en aviez jamais vu de pareil !
Dois-je vous parler de la carte des vins ? Parfaite, riche en bourgognes blancs, et à tous les prix, c'est-à-dire du cher au ruineux...
Soyons francs, on ne va pas au Dôme pour faire des économies, et si vous faites un repas complet avec ce qu'il faut de vin pour ne pas vous déshydrater, l'addition comportera trois chiffres (avant la virgule).
En conclusion, dans la catégorie "restaurants chics et distingués", le Dôme est l'incontournable endroit où il faut (re)découvrir le poisson majuscule.

JPD, le 14/04/2012 [ 437 commentaires sur le site depuis le 15/07/2006 ]

Voila bien des années que je n'y étais pas allé, mais je m'attendais à du bon, compte tenu des critiques de mes camarades Mmmmeurs. J'en suis sorti avec un avis plus que mitigé, je dois dire : rien à dire sur le service (impeccable), ni sur le cadre art nouveau sauf que la banquette où j'étais assis était trop basse, ou la table trop haute, au choix => premier petit agacement. Deuxième petit agacement sur le fait qu'ils n'ont d'eaux minérales qu'en demi-bouteilles, sauf bizarrement, la Chateldon dont j'abhore la promotion vaniteuse par la maison Castel (désolé, je suis du genre maniaque : je déteste les demi-bouteilles ET la Chatelprout). Passons aux assiettes : nous avons pris des cuisses de grenouilles et une timbale de gambas en entrées. Impressions : pas mal pour mes cuisses de grenouilles, sans commentaires de mon invité sur ses gambas (chères et chiches). En plat, la bouillabaisse pour deux, et là, c'est la grosse déception : la quantité y est très largement, mais pour le reste... C'était fade, plein d'arêtes avec des filets mal préparés, alors qu'à ce prix-là (94 euros pour deux, tout de même), on attend quelque chose d'inoubliable. Bon, en renforçant le bouillon avec de la rouille, il devient correct mais reste terriblement aqueux. Les poissons, quant à eux, gardent leur triste goût d'eau, quoi qu'on y fasse. Bon conseil en revanche sur le vin, un Provence blanc, qui s'est révélé très sympa, mais relativisons car il était tarifé à un prix de fous (40 euros pour une bouteille qui se vend dans les 7-8 euros au Château). Pas de dessert, car on n'avait plus faim. Conclusion : cher (200 euros pour deux), pas très bon, et un tantinet snob. Ca ne donne pas envie d'y retourner pour éventuellement réviser mon jugement, car à ce prix-là, on n'a pas droit à une deuxième chance : on se doit d'être parfait du premier coup.

Le Matou, le 26/02/2009 [ 358 commentaires sur le site depuis le 10/01/2008 ]

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