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Le Grand Véfour

Où ?

  • 17 rue du Beaujolais / 75001 Paris
  • Palais Royal
  • 01 42 96 56 27
  • Fermé Vendredi soir, Samedi & Dimanche

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Un déjeuner au "Véfour", hiver 2006-2007, ça ne s'oublie pas ! Arrivée midi sonnante, sortie de table vers 15h-15h30... et un voyage gastronomique rare. Du lieu enchanteur, chargé d'histoire et de nostalgie (table Maria Callas pour l'auteur de ces lignes et ses deux copains de table), au défilé des plats (amuse-bouche subtil, foie gras revisité, rougets aux mousselines magiques, fromages somptueux, desserts montés comme des oeuvres d'art... on est juste dans un autre monde. Service impeccable. Menu du déjeuner à moins de 100 euros très appréciable. Attention, les vins montent l'addition en flèche. Café assorti de mille mignardises exquises. Et une part de gâteau traditionnel du pays du Chef Martin avant de partir. A découvrir pour son ambiance hors du temps et sa cuisine, à la date de cette visite, simplement miraculeuse. Comme nous l'a dit le chef de salle : "ici, le temps s'est arrêté..."

RXL, le 13/03/2009 [ 37 commentaires sur le site depuis le 05/02/2007 ]


En voilà une institution ! Ce superbe restaurant jouxtant les jardins du Palais Royal est un monument de l'Art décoratif du XVIIIème siècle. Mais ce n'est pas là son seul attrait. Pénétrer ce lieu vous emmènera d'emblée pour une balade au cœur de l'Histoire littéraire, politique, artistique des deux derniers siècles. Le Grand Véfour a vu défiler les hôtes les plus prestigieux. Bonaparte et Joséphine, Lamartine et Sainte-Beuve, Victor Hugo et Honoré de Balzac, Colette et Jean Giraudoux, Sacha Guitry et Louis Jouvet, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Louis Aragon et Elsa Triolet, Maria Callas et la belle Oterro, Jean Cocteau et André Malraux... Chacun d'eux "possède" sa table au dessus de laquelle une petite plaque de cuivre rappelle aux convives qu'ils dînent ici en leur compagnie. La grande salle résonne encore des discutions à bâton rompu des grands esprits de la vie parisienne, tandis que le petit salon, derrière, accueille quelques tablées dans une intimité feutrée qui convient mieux aux échanges du cœur. Pour la cuisine aussi, le Grand Véfour est un temple. De 1948 à 1990, ce prestigieux restaurant a été l'antre du Maître Raymond Oliver qui en était également le propriétaire. Et quand il s'en est allé nourrir les anges, c'est l'un des chefs les plus connus de sa génération qui lui a succédé pour que les étoiles du Véfour continuent de briller.
Mais Guy Martin, s'il fait partie des chefs les plus appréciés, est également l'un des plus indisciplinés ! Sa cuisine réjouit, amuse et satisfait le gourmand par sa générosité. Il est indéniablement un chef "spirituel" au sens "esprit" du terme. Tout y est presque parfait. Le service est plus que cordial, tout en restant très discret, les produits sont impeccables et les cuissons justes. Le menu dégustation traduit l'étendue des talents culinaires du chef et de sa brigade : Homards bleu de Bretagne - chutney de fruits de la passion, consommé de topinambour au ras-al-hanout, ravioles de foie gras, duo de langoustines en tartare et juste saisie - flan de lichee au cerfeuil, filet de sol sur lit de chou fleur - flan d'oursin, consommé de volaille - quenelles de chèvre à la sauge ananas, filet d'agneau en croute - cromeski de pieds de veau - purée de fenouil - lingot blancs - ail frit, et en dessert un impressionnant cube Manjari au potimarron et sorbet mandarine. Mais, on le voit, cette cuisine vient de toutes les inspirations et part dans tous les sens, si bien qu'à la fin, il reste une impression confuse de désordre, de désunion. A trop jouer sur le fil entre un classicisme de bon aloi imposé par le lieu et une envie irrésistible de briser les codes et d'innover, Guy Martin ne m'a pas donné l'impression de s'être vraiment trouvé. Il faut une sacrée personnalité pour occuper cet établissement et sa cuisine ne reflète pas ce trait de caractère. Sa cuisine manque de charme. Ce chef, aussi talentueux soit-il, semble trop engoncé dans ce lourd costume qu'est le Véfour. Ce temple de la gastronomie, par son prestige et sa stature, pourrait bien empêcher Guy Martin d'être le vrai héros de l'histoire. Serait-ce pour cela que l'une de ses étoiles s'est éteinte récemment ?
Quoi qu'il en soit, cette table reste un monument à visiter et Guy Martin est assurément un chef atypique et talentueux.

Alain Boursier, le 13/03/2009 [ 66 commentaires sur le site depuis le 05/08/2006 ]


Je garde un magnifique souvenir de mes visites chez Ledoyen... Certes, la carte évolue assez peu (pourquoi conserver indéfiniment le palet noisette, qui selon moi n'est en rien un fleuron?) - rançon sans doute de l'omniprésence (surprésence?) de Guy Martin dans les divers médias. Mais tout de même, l'endroit reste magique - et le service parfait.

bidula, le 08/01/2009 [ 5 commentaires sur le site depuis le 08/01/2009 ]

1 commentaire(s) antérieur(s) à 2009 [ montrer ]

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