Mmmm !!!
Le Belvédère

Situé en haut d'une falaise surplombant le port Pétrolier d'Antifer, le restaurant porte bien son nom. L'accueil est correct et l'on s'installe le long de grandes baies vitrées pour admirer le panorama. Les prix semblent raisonnables (de 21 à 39,50€) et la carte, rédigée avec soin, persuade que l'on a affaire à une cuisine fine et authentique où les plats servis sont entièrement fais maison. (Foi gras mi-cuit, la grande assiette des desserts du Belvédère) Une petite mise en bouche nous ouvre les papilles et confiants, nous passons commande. Lorsque l'entrée est servie, c'est la déception. Les escargots sont corrects mais nous cherchons une touche d'anis pourtant présente dans l'énoncé de ce plat. Quand au foi gras, il n'a de mi-cuit que le nom. Il ressemble à du foi reconstitué, et manque désespérément d'assaisonnement et de saveur. L'arrivée du trou normand apporte un peu de réconfort. C'est ensuite le plat principal qui confirme le désenchantement, les rouleaux de poisson sont trop cuits et sec, la sauce un peu épaisse est insipide, les 2 demi - châtaignes sont petites et manquent de fondant. Seul le bacon, enroulé autour du poisson a conservé un goût mais malheureusement semble effacer tous les autres. Le croustillant de camembert et sa salade agrémentée de gouttelettes de miel est bon, mais n'apporte aucune originalité à ce menu, l'impression de déjà vu ennui. Aucune originalité non plus dans la constitution du plateau de fromage présenté, constitué de seulement 5 fromages dans un menu à 39,50 euros. Nous touchons enfin le fond de cette descente aux enfers, avec « la grande assiette des desserts du Belvédère », qui ressemblent d'avantages à des produits de cuisine d'assemblage de piètre qualité, sans ajout de touche personnelle qu'à de véritables desserts maison. Pas une fois l'on nous a demandé si tout allait bien. Nous avons appelé 3 fois la maîtresse de maison pour demander du pain alors qu'elle passait à proximité de notre table et feignait de ne pas nous voir, de ne pas nous entendre pour finalement avoir plus de chance avec un serveur. Le sel et le poivre ne sont pas présents sur la table lorsque le plat principal est servi et je dois me lever pour aller les chercher. Les petites tablés sont installées à proximité et entre les différents groupes qui étaient présents ce jour, ce qui ne les préserve pas du bruit. Le guide Michelin avait attribué 2 fourchettes l'an passé à ce restaurant où le chef se targue sur son site internet d'avoir travaillé chez FAUCHON, au RITZ, chez LEDOYEN et HARROD'S. Nous avions donc bon espoir de découvrir une bonne table. L'impression globale est très négative.

Fredmotkta, le 24/03/2008 [ 1^er commentaire sur le site ]