Mmmm !!!
L'écureuil, l'Oie et le Canard

L'écureuil, l'oie et le canard.... il ne manquait plus que des Pigeons... nous étions là ! Ho ! rrrrage ! au désespoir ! Imaginez.... moi, enfant du Sud-Ouest, amoureux de rugby et de bonne chair, j'ai pensé un bref instant que ce restaurant, promettant ambiance d'Ovalie et repas landais, nous ferait passer, moi et ma dulcinée, quelques heures d'une soirée « Payïs ». Au final quelle déception ! Pourtant, à notre arrivée, ça sentait bon le ballon chaud. Une décoration grand XV, avec notamment le club du PUC en bonne place. Un air d'ancienne échoppe rehaussée de petites plaques émaillées baptisant chaque place d'un métier.... et enfin le portrait du Grand Herrero à la barbe fleurie, souriant à pleines dents .... se moque-t-il déjà de nous ?? Et que dire de ce panneau à l'entrée, annonçant comme pour mieux nous en persuader : Ici, le premier service c'est l'accueil ! L'accueil... là aussi on y a cru... quelques minutes. L'adjoint tenancier, arborant un maillot de rugby du plus bel effet, semble rapidement subir notre compagnie... L'habit ne faisant pas le rugbyman, ni le convivial, il nous place dans un coin sans ménagement ou autre attention.
La carte en main, il prend un air outragé car nous souhaitons des apéros. Sirotant nos verres, nous constatons rapidement le manque d'entretien du lieu. Poussière moyenâgeuse sur les étagères, sol limite... enfin voyons la suite... Le temps du repas arrive donc. Notre choix se porte sur la carte, nous avons décidé de ne pas être regardant sur le prix. Erreur... Le tranche de fois gras, estampillé maison, large comme une pièce de monnaie, semble plus extraite d'un sous-vide industriel que d'un bocal régional. On découvre "le pâté" entouré d'assortiment de laitue que même un lapin affamé aurait négligé. Le magret qui suit, apporté avec force grognements par le patron (depuis peu dans l'antre et qui ne s'est même pas fendu de la moindre salutation), est d'un fade abyssal. Les tranches de pommes de terre huileuses à souhait sont flétries et peuvent être soupçonnées d'avoir subit moult réchauffement.... Je ne m'attarderai pas sur le vin choisi... en effet, le doute persiste sur ce qui fut servi pour un Madiran. Outre un goût indéterminé, les bouteilles présentes sur le bar, clairement instempillées, sont déjà toutes débouchées. Dès qu'une se vide pour remplir un pichet, elle est immédiatement complétée à nouveau par une autre, un peu à l'écart et sans étiquette.... Le moment du dessert arrive. Pour ma part, je choisis la croustade à l'Armagnac. Belle surprise quand on m'apporte celle-ci accompagnée d'une bouteille du fameux breuvage équipée de son bec verseur. Je fais immédiatement la remarque à ma compagne : enfin un point positif.... Et bien non ! Pas de repos pour les braves... l'élixir, lui, n'aura pas le temps de prendre la poussière. Au bout de trois à quatre petites minutes, le patron, acariâtre et agressif, s'approche d'un bond de notre table, empoigne la bouteille et s'exclame plein de hargne : "Vous n'êtes pas servi !!!, les autres attendent". Sur quoi, d'un geste brusque, il humidifie ma portion de tarte, sans une question sur le dosage souhaité. Puis, battant en retraite et grognant de plus belle, il va poser son trésor sur le bar. Un peu interloqué, je constate bien évidemment, que les autres clients n'en sont qu'aux hors d'œuvres ! J'attaque donc cette croustade, au final sans consistance et assurément de quelques jours. Fin du calvaire. Sans prendre de café, nous réglons la note pour le coup très salée et indécente (plus de 100 euros). Quittant cette gargote sous un petit « grogn'au revoir » du patron, je croise les regards désabusés de certains clients.... oui, assurément ... ce soir il y aura d'autres victimes. Fuyez braves gens, fuyez....

regys, le 26/08/2008 [ 1^er commentaire sur le site ]

De passage dans le Ve arrondissement, Fabien & Patricia ont fait halte dans ce resto où ils n'étaient pas allés depuis près de cinq ans : rien n'avait changé heureusement. Le décor est rustique, avec des tables un peu serrées, mais on s'y sent bien. L'accueil est bonhomme. Quant à la nourriture, charcuterie du Sud-Ouest, anchois de Collioure, tête de veau ravigote, morue à la landaise, baba au rhum, c'est du bon plaisir simple et reposant. Contrairement à Pascalita, les portions leur ont semblé largement suffisantes malgré leur solide appétit. Fabien & Patricia n'attendront pas cinq ans avant d'y retourner.

Fabien&Patricia, le 03/06/2006 [ 38 commentaires sur le site depuis le 10/12/2005 ]

Certes, c'est bon... mais ça peut. C'est cher et les portions sont chiches. On s'attend à plus copieux quand on va dans un restau du sud-ouest !

Pascalita, le 17/01/2006 [ 2 commentaires sur le site depuis le 17/01/2006 ]

Voilà un restaurant de petite taille à proximité du jardin des plantes. La décoration est sympathique, évoque le sud-ouest, le rugby. Les tables sont assez petites, les serviettes sont rouges à carreaux. La formule proposée c'est un menu entrée + plat + dessert à 32€ On trouve plein de jolies choses: foie gras au sauternes, aiguillettes de canard. Pour les plats il y a des classiques: cassoulet au confit, magret de canard, andouillette AAAAA. Large choix de vins: Madiran, vin du pays d'oc... Et aussi des bordeaux à des tarif allant de 30 à 75 € la bouteille (tout de même!). Globalement j'ai trouvé ce resto sympa sans être hors du commun.
site internet: www.restaurant-lecureuil.com

Lucio, le 31/10/2004 [ 195 commentaires sur le site depuis le 03/07/2000 ]